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En sciences de la planète et de l'univers, une part importante des recherches repose sur des observations. Au triptyque « hypothèse-expérimentation-modèle interprétatif » s'ajoute un exercice de longue patience consistant à mesurer dans le temps les paramètres qui décrivent un milieu naturel - galaxie, volcan, atmosphère ou mer. La plupart de ces séries temporelles s'inscrivent dans un maillage mondial et s'appuient sur des collaborations internationales et des protocoles partagés. Par exemple, « observer » la Méditerranée occidentale, c'est choisir un site représentatif, y déployer un câble ancré en profondeur sur lequel sont fixés des capteurs de température, salinité, oxygène, vitesse de courant... En surface, une bouée météo est installée, dans l'espace des satellites fournissent leurs données. Des visites mensuelles du site permettent de réaliser des prélèvements et mesures complémentaires. L'ensemble est intégré à un réseau d'autres sites similaires dans le monde.
Observons l'air et la mer depuis la plage, un jour d'été : sans le travail des femmes et des hommes qui « observent », pourrions-nous savoir que l'atmosphère se charge en gaz carbonique, que la température de l'eau est anormalement élevée ou qu'une espèce vivante décline ? Ces auscultations régulières accumulent des points qui tracent des courbes, base solide permettant à la communauté scientifique d'alerter sur le réchauffement climatique ou sur la dégradation des eaux arctiques, de plus en plus acides, chaudes et impropres à la vie de certaines espèces. Ces courbes sont des objets scientifiques, des faits avérés, elles ne sont pas politiques.
Et pourtant... Nous faisons face à une régression sans précédent de la prise en compte de ces informations, dans le mépris total du travail minutieux et contraignant des chercheurs. Les données sont ignorées, quand elles ne sont pas bafouées par des personnalités qui font des scientifiques des ennemis politiques, sous la pression des industries polluantes. Le désarroi des scientifiques est à la mesure de ce nihilisme. Les États-Unis vivent un « âge d'or de l'ignorance », ce que Robert Proctor nomme l'agnotologie. Avec l'interdiction de défendre des projets de recherche sur le climat, on entre dans un maccarthysme environnemental. Big Brother s'est installé à la Maison-Blanche, 600 personnes ont été licenciées à la NOAA, de nombreuses données ne seront plus collectées. Une catastrophe pour le suivi scientifique.
Le même virus nihiliste et climatosceptique a touché l'Argentine, la Russie, la Turquie. Les scientifiques sont devenus des bêtes noires, ennemis du « bon sens ». Si l'Europe et la France semblent épargnées, le vernis est déjà bien écaillé : affaiblissement du Pacte vert, attaques permanentes des lobbys industriels et agronomiques, bétonisation à tout-va, remise en question des ZAN et ZFE. D'un côté, l'ambition des grands sommets, les MOPGA et autres rassemblements sur le sauvetage de l'océan. De l'autre, la course au développement d'IA génératives, terriblement consommatrices d'énergie, ou la folie extractive jusqu'au fond des abysses. Au-delà de ces contradictions flagrantes, cette avidité frénétique conduit à un double affaiblissement critique : celui de la biodiversité, celui d'un pilier de la démocratie républicaine. La justice est déniée lorsqu'il s'agit de gagner vingt minutes entre Castres et Toulouse en détruisant 316 ha d'espaces naturels et 13 ha de forêts au mépris des avis scientifiques. Depuis le verdict du 27 février, suspendant le chantier de l'autoroute A69, on ne compte plus les propos des élus contre cette justice « écologiste de gauche ». Les juges dérangent, comme les chercheurs qui alertent sur la mise en danger de l'humanité ? Qu'à cela ne tienne, virons-les ! Antienne reprise par tous les partis populistes et qui agit comme un poison lent dans les veines des citoyens.
Alors oui, la communauté scientifique s'inquiète d'un monde où le fait est gommé par le commentaire pour devenir croyance. Revenons aux fondamentaux du métier, au dévouement de ceux qui vont sur le terrain par tous les temps, prélèvent et analysent les échantillons, traitent les flux de données de capteurs ou de satellites, voient l'inquiétante tendance des courbes se confirmer et le clament avec pour écho : vous y croyez, vous ? Alerte rouge. -
Vous avez échappé à un titre de couverture : RIP la Gauche - pour « Rest in Peace ». Certains ne voulaient pas enterrer ce côté-là de l'échiquier politique. D'autres y tenaient, pour acter une situation et repartir du bon pied. Car le dossier de ce numéro raconte une quête. Celle d'un nouveau logiciel, d'un nouveau récit, ou plutôt d'un homme ou d'une femme capable de l'inventer, ce scénario. Qui désignerait le chemin, les étapes, le futur. La quête d'un prophète, à gauche.
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LA REVUE DES VIEUX DE 27 À 87 ANS Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant de satisfaire vos goûts de jeune ou de vieux Schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc. Tout bonnement. Alors rejoignez-nous?! Après...
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Pour son 54? numéro, la revue Schnock consacre son grand dossier à Sheila, cette éternelle «?petite fille de Français moyen?», qui célèbre en 2025 ses 80 ans sur scène avec ses fans qui ont désormais de 17 à 97 ans.
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Dossier Deltas : un article sur les relations entre les humains et les deltas par la géographe Magali Reghezza-Zitt, un article sur le mode de
fonctionnement des deltas par la géographe Delphine Gramond, un
article sur les impacts du changement climatique dans les zones deltaïques par la géophysicienne Mélanie Becker, un entretien avec Gaël
Hemery sur le delta du Rhône, extraits littéraires illustrés, infographies,
conseils de lectures, de films, de musiques...
Hors dossier : correspondance, atlas, cartes anciennes, héros et héroïnes d'hier et aujourd'hui, entretien avec Christine Rollard sur les
araignées, portfolios de Mark Ruwedel, Taiyo Onorato et Nico Krebs,
aparté avec Stephen Rostain, histoire des légumineuses d'Afrique par
Éric Birlouez, portrait d'Henry David Thoreau par Valérie Chansigaud,
trésors photographiques, récit et poème illustrés, agenda culturel. -
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Revue XXI n.67 : Esport, la revanche des geeks
Collectif
- Revue XXI
- Revue Xxi
- 13 Novembre 2024
- 9782356381880
En couverture de ce numéro : LA REVANCHE DES GEEKS
Un dossier consacré à l'émergence du phénomène en France.
Des souris et des mômes - Avec l'essor de l'esport, les adeptes des jeux vidéo rêvent désormais d'en vivre.
Pour une grosse poignée de clics - La Karmine Corp, club français qui monte, se rêve déjà en Disney des sports électroniques. Malgré une guerre secrète à sa tête.
La petite boutique des erreurs - L'Hexagone a-t-il raté son rendez-vous avec l'esport ? Autopsie d'un secteur verrouillé par les éditeurs de jeux.
Et aussi :
Paranoïa à Addis-Abeba - Arrêté par les autorités éthiopiennes, le journaliste français Antoine Galindo raconte une semaine kafkaïenne en prison, symptôme d'un régime aux abois.
Ma caisse, ma bataille - À Los Angeles, parader dans une voiture customisée a permis aux Mexicano-Américains de s'affirmer. Aujourd'hui, ce hobby masculin est investi par les femmes.
« Petite, j'avais une vision glaciale de la mort » - Laure Cadot est restauratrice de momies. Un métier « apaisant » où affleurent les émotions.
L'armée du poète - Depuis le retour de la dictature en Birmanie, le jeune intellectuel citadin Maung Saunghka est devenu chef de guerre dans la jungle.
Le fer de Lens - Le financier Joseph Oughourlian a rendu sa fierté au club moribond du RC Lens. Il se verrait bien restructurer le foot français.
L'IA en mode commando - Le laboratoire parisien Kyutai et ses petits génies de l'intelligence artificielle tentent de rivaliser avec les géants de la Silicon Valley.
« Un Européen utilise chaque jour une cinquantaine de satellites » - La privatisation et la pollution croissantes de l'espace sont-elles inéluctables ? Entretien avec la philosophe des sciences Stéphanie Ruphy.
Grise mine au Kosovo - L'ex-province yougoslave frappe aux portes de l'Europe. Mais elle doit relever un défi de taille : sortir du tout-charbon. -
« L'eau source de vie » n'est pas seulement un slogan publicitaire, c'est une réalité indiscutable. Aucun être vivant sur Terre, animal, végétal ou microbien, ne peut survivre sans eau. La vie est apparue dans l'océan primitif, il y a trois milliards d'années, sous forme de micro-organismes unicellulaires qui se sont développés, diversifiés et complexifiés pendant plus de deux milliards d'années pour donner des être vivants pluricellulaires, nos lointains ancêtres. Il y a 400 millions d'années, la terre ferme a été colonisée par des êtres vivants qui ne se sont pas pour autant affranchis de l'eau. « L'eau n'est pas nécessaire à la vie, elle est la vie » (Antoine de Saint-Exupéry). Rappelons enfin que les milieux aquatiques et les zones humides en bon état stockent 30 % du carbone terrestre et atténuent les inondations, et qu'une partie du cycle vital de 40 % des espèces animales et végétales se déroule dans l'eau.
« L'eau source de mort » est une réalité aussi indiscutable : selon l'ONU, 1,1 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable et 2,6 milliards vivent sans système d'assainissement adapté. L'eau contaminée tue 2,6 millions de personnes chaque année. Sa contamination microbiologique est à l'origine de la transmission de maladies potentiellement mortelles : diarrhée, dysenterie, choléra, fièvre typhoïde et poliomyélite. Un enfant meurt d'une maladie liée à la pollution de l'eau toutes les huit secondes, et selon l'OMS « la bonne qualité de l'eau de boisson fait davantage pour la santé publique que n'importe quel vaccin ou médicament ». En France, les ARS (Agences régionales de santé) rapportent qu'en 2021 12 millions de nos concitoyens, soit 20 % de la population nationale (43 % en Bretagne), ont bu une eau non conforme aux critères de qualité, essentiellement du fait de la présence de pesticides d'origine agricole.
En raison du progrès des connaissances et de l'évolution des techniques, on pouvait espérer que cette situation catastrophique s'améliore. Il n'en est rien. En 2000, 500 millions de personnes ne disposaient pas du minimum vital en eau ; en 2025, 2,5 milliards subiront cette pénurie.
La dégradation de la situation planétaire de l'eau est cependant à resituer dans un contexte plus large : nous vivons désormais dans l'anthropocène, une nouvelle ère dans laquelle ce sont les activités humaines, et non plus les forces dites « naturelles », qui guident les transformations majeures de l'environnement. Elles sont à l'origine du dérèglement climatique, de l'effondrement dramatique de la biodiversité, de la pollution généralisée, des prélèvements excessifs des ressources naturelles, de l'artificialisation du cycle de l'eau, etc., autant de changements globaux qui affectent gravement le fonctionnement de notre planète et la vie de ses habitants.
L'urgence à agir... Pour promouvoir une transition écologique et solidaire vers un développement durable et responsable, un changement de paradigme s'impose à nos sociétés. Il concerne d'abord notre mode d'agriculture chimique et intensive, qui a un impact négatif déterminant sur la qualité et la quantité de la ressource en eau.
Hélas, les pouvoirs publics n'ont pas le courage de mettre en place cette transition d'intérêt général et préfèrent criminaliser les écologistes qui attirent l'attention sur la gravité de ces dégradations. Traiter d'« éco-terroristes » des jeunes gens qui grimpent dans les arbres pour empêcher leur abattage est totalement irresponsable et ne repose sur aucune base juridique. Ces écologistes n'ont tué personne et ces propos, inacceptables en démocratie, sont une insulte aux victimes du vrai terrorisme. De même, l'expression « écologie punitive », employée à satiété par tous ceux qui souhaitent que rien ne change, est particulièrement insupportable. C'est l'absence d'écologie qui est punitive, notamment pour les plus précaires, exposés à une mauvaise alimentation et aux passoires thermiques.
En France, nous avons la chance d'avoir une loi, de 2006, qui définit l'eau comme « bien commun de la nation » et qui énumère les usages prioritaires de cette ressource naturelle. Il serait grand temps que nos dirigeants aient le courage d'accomplir leur mission, c'est-à-dire de faire appliquer la loi. -
Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant de satisfaire vos goûts de jeune ou de vieux Schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc. Tout bonnement. Alors rejoignez-nous?!
Après vous... -
Nouvelle édition actualisée d'un numéro épuisé avec un tirage 18 × 24 cm sur papier d'art 300 g offert
Dossier « LACS » Une approche transversale par des articles au long cours : Physiologie et pathologie des lacs (Gilles Boeuf) - Vivre autour des lacs (Magali Reghezza-Zitt) - Lac Tchad (Christian Seignobos) - Histoire des lacs-maars (Michel Meybeck) - Entretien avec Laurent Touchart - Extraits littéraires illustrés : Walter Scott, James Fenimore Cooper, Charles Darwin - Infographies : espèces en danger ; plus grands lacs du monde ; cités lacustres et flamants roses - Conseils de lecture, de films, de musique...
Hors dossier Atlas du Soleil - Cartes géographiques anciennes - Héros d'hier et d'aujourd'hui - Entretien avec Valérie Masson-Delmotte (paléoclimatologue) - Aparté avec Marie-Monique Robin (documentariste) - Portfolios de Frank Gohlke et Stephen Gill - Un article sur la surpêche (Didier Gascuel) - Une petite histoire de la tomate (Éric Birlouez) - Planches naturalistes : Herbier de la France (Pierre Bulliard) - Trésors photographiques : Photochromes de Suisse - Portrait de Rachel Carson (Fabrice Nicolino) - Agenda culturel - Textes littéraires illustrés : correspondance de Goethe, poème de Schiller et récit d'Ausone...
Tirage offert « La Pomme d'amour », illustration d'Étienne Denisse tirée de Flore d'Amérique, dessinée d'après nature sur les lieux (1846) -
L'éléphant Hors-Série n.32 : Jeux de culture générale
Collectif
- Scrineo
- L'Éléphant
- 26 Juin 2025
- 9782381674186
Littérature : Page après page, (re)plongez dans les oeuvres littéraires et philosophiques les plus célèbres
Géographie : Voyageons de continent en continent pour un tour du monde en quelques pages
Sciences : Enfilez votre blouse, vous avez rendez-vous dans notre laboratoire
Histoire : Sautez dans notre machine à remonter le temps pour traverser les siècles passés.
Art : Peinture, cinéma, photo, musique et architecture sont au programme de notre visite culturelle
Société : Décryptons ensemble le monde contemporain
Sport : Prenons le temps d'une pause devant un match ou votre feuilleton préféré. -
Enquêtes, reportages, photographie : recevez un grand récit par semaine pour déchiffrer le siècle.
-
Philo : Quand la marche inspire les philosophes
Lieux de Littérature : Les lieux de Balzac
Les lieux de l'Histoire :Quelques grands lieux de l'Histoire de France
Les lieux de la politique :L'Elysée
Découvrir l'Italie : Venise - Palerme - Rome - Florence
Architecture : Les châteaux de la Loire
Lieux insolites :Le palais du facteur Cheval, Le marché international de Rungis. -
L'éléphant, la revue de la culture générale
Art : Cézanne, (par Valérie Denarnaud-Mayer, historienne de l'art)
Géopolitique : Géopolitique des pôles (par Etienne Augris, prof d'histoire en classes prépas)
Littérature : L'illiade,
Histoire : Fin de la 2nde Guerre Mondiale - le volet asiatique (par Etienne Augris, prof d'histoire en classes prépas)
Psychologie : Quand l'excès de choix crée de la frustration
Voyage : 10 parcours mythiques en train
Culture : Histoire des bals depuis le Moyen-âge
Ecologie : L'état des océans (Conférence ONU juin 2025 - Nice)
Grand témoin : Mona Ozouf, historienne,
Un lieu, une idée : Le relais de poste des Ormes -
Avez-vous déjà vu un glacier de près ? Senti l'air fraîchir à son approche ? Chaussé des crampons acérés pour le parcourir à pas croustillants ? Caressé à main nue la glace bleue fondant au toucher ? Ressenti au fond de vous la vibration profonde produite par un pan de glace qui se décroche et tombe dans l'océan ? Les glaciers ont quelque chose de magique. Quelque chose qui nous dépasse, nous hypnotise, nous interroge. Depuis toute petite, enfant dans les Alpes, je suis obnubilée par ces paysages grandioses. Il n'a pas fallu beaucoup me pousser pour que j'entreprenne des études en glaciologie et que j'enchaîne les expéditions partout dans le monde. Je suis devenue glaciologue pour m'aventurer là où si peu avaient posé leur regard. Mais comme nous le montre Gilles Ramstein, être glaciologue c'est essayer de reconstruire le passé de notre planète tout en étudiant l'instant présent pour mieux définir ce qui composera notre futur. Lequel est intimement lié à l'avenir des glaciers.
Étudiante, j'ai appris que les glaciers sont parmi les meilleurs baromètres du climat. Favorables lorsqu'il fait froid et neigeux, misérables lorsqu'il fait chaud, sec ou pluvieux, ils ont le superpouvoir de « rendre visible l'invisible » : nous ne voyons pas augmenter les concentrations de gaz à effet de serre, mais en observant ce qu'il reste de la Mer de Glace à Chamonix, nous comprenons tous que le climat change. Les glaciers ne sont pas que passifs, ils entretiennent des écosystèmes uniques et constituent de véritables piliers de l'économie dans de nombreux pays. Châteaux d'eau naturels, ils permettent à 2 milliards de personnes d'avoir accès à l'eau douce et d'irriguer des cultures, produire de l'énergie, refroidir des centrales nucléaires. Bref, nous sommes tous concernés par la santé des glaciers, comme le constatent implacablement Étienne Berthier et Romain Millan.
Si les glaciers de montagne disparaissaient entièrement, le niveau des océans augmenterait de 30 cm environ. Cela peut paraître peu, sauf pour les nations insulaires du Pacifique. Les calottes polaires, glaciers géants du Groenland et de l'Antarctique, 33 changent la donne : si elles fondent, le niveau des océans pourrait s'élever de 65 m. Or, 700 millions d'entre nous habitent sur des littoraux, entre 0 et 10 m d'altitude. D'où l'urgence d'étudier glaciers et calottes polaires...
Les dernières publications scientifiques montrent qu'à partir de 1,5 °C d'augmentation de température sur Terre par rapport à l'ère préindustrielle, nous risquons de déclencher des mécanismes irréversibles sur des centaines, des milliers, voire des dizaines de milliers d'années. Ainsi, le point de bascule de la calotte polaire du Groenland - qui contient assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 6 à 7 m - semble se trouver autour de 1,5 °C. Une fois ce seuil franchi, la calotte connaîtra une déstabilisation inarrêtable. Et le seuil semble le même pour l'ouest de l'Antarctique, la banquise de la mer de Barents et le pergélisol de l'hémisphère Nord.
Nous sommes entrés dans une phase de disparition des glaces de montagne et de grande déstabilisation des calottes polaires. À force de brûler des énergies fossiles, nos glaciers fondent, se retirent, certains sont déjà déclarés « morts ». Même si nous savons que l'avenir des glaciers tropicaux, des glaciers pyrénéens et d'une grande partie des glaciers alpins est sérieusement compromis, il est encore temps de sauver ce qui peut l'être. À nous de décider ce que nous voulons léguer aux générations futures : un monde avec ou sans glace. Un monde où les montagnes nous abreuvent, où l'océan ne grignote pas nos traits de côtes, ou bien un monde qui pousse nos capacités d'adaptation à leurs limites.
La bonne nouvelle, c'est que nous ne sommes pas encore parvenus à ces fameux + 1,5 °C. Pour continuer à écrire l'histoire humaine des glaciers et permettre à nos enfants et à leurs enfants d'entendre leurs pas croustiller sur la glace, de s'émerveiller de ce monde étrange et de profiter d'une planète au climat stable, j'espère qu'à la lecture de ce Reliefs, chacun.e se posera une question simple, et pourtant si glaçante : « Que puis-je faire, maintenant que je sais tout ça ? » -
Alors qu'elle a sans doute souffert d'être peu considérée par le milieu littéraire parisien de son époque (qui résumait alors son oeuvre à la question âge tendre : « À quoi rêvent les jeunes filles ? »), il est intéressant de voir comment Sagan, même trépassée depuis vingt ans, a pris de la patine, pour devenir l'exemplarité de la femme forte, indépendante, rebelle et, disons les mots, le lustre de la femme dandy par excellence
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Le nouveau numéro de la revue Reliefs sort le 26 mai en librairie. Son dossier central est consacré aux BANQUISES. Des articles au long cours, des entretiens et portraits, des cartes et infographies ainsi que des extraits littéraires explorent les banquises du monde entier sous des angles à la fois historiques, scientifiques, artistiques, écologiques, poétiques et politiques.
Le dossier s'ouvre avec une tribune de Jean Jouzel dans laquelle le célèbre paléoclimatologue français revient sur les menaces engendrées par la fonte de la banquise. Le géophysicien Jérôme Weiss décrit ensuite la formation et les mouvements de la banquise ainsi que l'influence de leur fonte sur le climat.
Puis Christophe Barbraud, directeur de recherche au CNRS, nous renseigne sur les espèces qui vivent sur et sous les banquises et les menaces que fait peser sur elles le réchauffement climatique. Enfin, l'écrivain et explorateur Emmanuel Hussenet nous emmène à la découverte des récits entre mythe et réalité entourant les banquises, embarquant dans son sillage Mary Shelley, Jules Verne ou Edgar Poe. À ces éclairages succède un entretien avec Emanuelle Périé-Bardout, dans lequel la plongeuse et cofondatrice des expéditions Under the Pole nous décrit sa vie à bord du voilier The Sky et ses plongées sous la glace. Le dossier se prolonge avec trois extraits littéraires (À travers le Groenland de Fridtjof Nansen, Premier hivernage en Antarctique d'Adrien de Gerlache de Gomery et Le Grand Silence blanc de Louis-Frédéric Rouquette) et se clôt par des infographies sur les espèces en danger, l'évolution récente de la fonte de glace de mer en Arctique, la banquise côtière et la banquise de mer, la mer de Dewell et enfin des suggestions de livres, de films et de musiques. -
Dossier « FLEUVES » Approche transversale par des articles au long cours : environnement et biodiversité avec Gilles Boeuf, géopolitique avec Alexandre Thaite, historico-géographique avec Magali Reghezza-Zitt - Entretien avec Erik Orsenna, président d'Initiatives pour l'Avenir des Grands Fleuves - Extraits littéraires illustrés : Élisée Reclus, George Eliot - Infographies : espèces en danger ; barrages remarquables ; plus longs fleuves du monde - Conseils de lecture, de films, de musique...
Hors dossier Atlas de la Lune - Cartes géographiques anciennes (Coupe géologique 1893 ; Vue d'oiseau d'Heligoland 1890 ; Plan de Kyoto 1863) - Héros d'hier et d'aujourd'hui (Carolyn Porco, Arundhati Roy, Phyllis Omido, Berta Càceres, Wei Dongying, poème de Louise-Victorine Ackermann et récit d'Henry David Thoreau illustrés... -
Consacré au deuxième président de la Ve République, ce dossier propose des citations ainsi que des entretiens avec son fils et ses derniers collaborateurs.
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Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, Reliefs invite des chercheurs, géographes, philosophes, biologistes, artistes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain. Face à la crise écologique, chaque numéro propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres êtres vivants.
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Été 1995. Sur leurs flancs, les bus new-yorkais annoncent l'arrivée d'un film dont peu ont encore entendu parler... Nul ne se doute alors du séisme qui s'apprête à secouer sur les salles de cinéma américaines à la rentrée. Avec ce deuxième long-métrage, David Fincher va rebattre les cartes du thriller et glace d'effroi les spectateurs du monde entier. Ce coup de maître l'installe immédiatement au panthéon, effaçant au passage le traumatisme vécu d'Alien 3. Seven pénètre instantanément la mémoire collective comme le digne successeur du Silence des agneaux, enfantant au passage une myriade de vagues répliques qui n'égaleront jamais son génie. Véritable manifeste esthétique, le film continue de hanter la culture populaire, jusqu'à ce que Fincher remette son titre en jeu avec le classique Zodiac et le grand thriller néo-noir qu'est Millénium. Trente ans plus tard, Rockyrama replonge dans les profondeurs de Seven. Autopsie d'un chef-d'oeuvre.
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Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, Reliefs invite des chercheurs, géographes, philosophes, biologistes, artistes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain. Face à la crise écologique, chaque numéro propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres êtres vivants.
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C'est meilleur quand c'est bon Hors-Série : Le Tour de France de la bonne bouffe : Les meilleures adresses sur les parcours
Collectif
- Editions Du Meilleur
- C'Est Meilleur Quand C'Est Bon
- 25 Juin 2025
- 9782494907126
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Fromages : permis de puer !
À l'occasion des dix ans de 180 °C, nous ouvrons cette nouvelle collection thématique par une plongée dans le monde du fromage, dont la diversité et l'aura patrimoniale sont particulièrement vigoureuses en France. Le pays des 365 à 365 000 fromages - selon les sources - n'a certes pas le monopole du (bon) goût, mais c'est ici qu'est apparu au XIXe siècle, d'après le géographe Gilles Fumey, le rituel du plateau de fromages servis à table : une habitude à rebours des autres pays où ils sont traditionnellement utilisés comme ingrédients. Que tous les dieux des pâtes fraîches, dures, fleuries, lavées, persillées et même molles soient loués, la culinarisation du frometon est également à l'oeuvre en France. Delphine s'est surpassée avec ses recettes spéciales #summerbody. Promis, le prochain numéro sera végétal !